La perte d’autonomie, qu’est-ce que c’est ?

En 2010 en France, on comptait 1,1 million de personnes dépendantes lourdes. La dépendance totale concerne les personnes dont les fonctions physiques ou mentales altérées nécessitent une prise en charge pour la plupart des activités de la vie quotidienne. Selon les projections de l’INSEE, avec les progrès de la médecine et l’amélioration des conditions de vie, la France comptera 1,4 million de personnes âgées en perte d'autonomie en 2040. Les plus de 60 ans devraient représenter un tiers des Français en 2035 et les plus de 75 ans, 11,9 millions, selon l'Insee. De nouvelles projections envisagent même un nombre de personnes âgées dépendantes doublé d'ici à 2060.

Les effets d’annonce politique des gouvernements successifs, la mise sur la table de certaines pistes de travail non suivies de décisions ont créé une attente forte de la société sur les questions du vieillissement de la population et de la perte d’autonomie en particulier.

Il y a aujourd’hui de plus en plus d’interrogations et d’inquiétude sur les moyens de parvenir à répondre à la volonté des personnes âgées qui souhaitent, soit être maintenues à leur domicile, soit être accueillies en établissement ? Comment aider les familles à faire face aux difficultés liées à la prise en charge de la dépendance pour un de leur proche ?

« Nous sommes tous déjà géolocalisés, parfois à notre insu, via nos téléphones mobiles. La question n'est donc pas de savoir si les dispositifs de géolocalisation sont éthiques ou non en tant que tels, mais bien de réfléchir à l'usage que l'on en fait. » Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace Ethique Ile-de-France.

 

Bracelet, médaillon ou téléphone, quelle que soit sa forme, un dispositif de géolocalisation doit permettre à une personne égarée d'appeler une aide et à ses proches de la localiser.

Si le port d'un tel dispositif est rassurant pour les proches, il est mois évident qu'il soit accepté par la personne qui le porte qui peut voir en l'appareil un « truc pour malade », un « bracelet carcéral » ou un « équipement canin ».

 

Les critères à prendre en compte pour choisir le système le plus adapté à l'utilisateur :

  • Souplesse du paramétrage des coordonnées et ergonomie d'utilisation
  • Performance du dispositif, qualité de la communication téléphonique avec la plateforme d'assistance ou le proche aidant, autonomie du dispositif
  • Choix de l'offre : appareil vendu ou prêté ? Services assurés ? Type d'abonnement et coût ?...

 

Selon les ressources des aides financières peuvent être sollicitées auprès de la caisse de retraite complémentaire de la personne aidée, de sa mutuelle et/ou de son assurance.

L'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) peut être également utilisée pour financer ce type de dispositif.

Vivre chez soi quel que soit son âge est le choix du plus grand nombre de français.

 

Le maintien à domicile est devenu une priorité :

  • 90% des personnes de plus de 60 ans souhaitent vivre à leur domicile et pour la plupart le plus longtemps possible,
  • 83% des Français pensent que le maintien à domicile des personnes âgées est une priorité,
  • 92 % des plus de 75 ans vivent à leur domicile,
  • 50% des personnes âgées de plus de 70 ans vivent seules.

 

Le maintien à domicile n’est envisageable que si le logement est adapté, sécurisé (les accidents domestiques sont à l’origine du décès de 9000 séniors chaque année).

 

Des travaux d’adaptation et de réaménagement sont parfois nécessaires pour garantir la sécurité et éviter les risques de chutes ou de blessures :

  • Salle de bain et cuisine à aménager,
  • Installation d’un monte-escalier pour les maisons à étage,
  • Utilisation de la domotique pour toutes les tâches qui le permettent,
  • Installation de chemins lumineux…

 

Le maintien à domicile s’appuie aussi sur des services à la personne, à la téléassistance ou aux soins infirmiers à domicile ou hospitalisation à domicile (HAD).

Enfin, les personnes âgées doivent pouvoir se déplacer en dehors de leur domicile pour conserver un lien avec la vie du quartier, les commerces et les amis. Il faudra associer des moyens de transport adaptés.

 

Rapport vivre chez soi

Selon la loi, le handicap se définit par « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ».

 

Les grandes familles de handicap sont :

  • Le handicap moteur... En France, plus de 8 millions sont touchés par une déficience motrice de la plus légère (rhumatisme, arthrose) à la plus lourde (hémiplégie, paraplégie ou tétraplégie).
  • Le handicap visuel. En France, un million et demi de personnes sont malvoyantes, 60 000 sont aveugles.
  • Le handicap auditif touche 6 millions de personnes (sourdes et malentendantes).
  • Le handicap psychique, plus difficile à définir. Il peut se traduire par des comportements déroutants pour les autres, éloignés des conduites convenues et habituelles.
  • La déficience intellectuelle.
  • Les maladies invalidantes.

 

La vieillesse : un handicap ?

 

Un handicap sur quatre est lié au vieillissement selon une étude de l'Insee, liés à des accidents ou à des affections chroniques. Les maladies sont une source croissante de handicaps plus ou moins sévères. Du fait du vieillissement de la population, les maladies chroniques sont une source croissante de handicaps plus ou moins sévères :

  • Insuffisances respirations, insuffisances cardiaques après un infarctus limitent les déplacements jusqu'à parfois confiner les personnes à leur domicile.
  • La polyarthrite rhumatoïde qui atteint 1% de la population peut entraîner un handicap moteur très sévère, gênant tous les gestes de la vie quotidienne. Le handicap auditif touche 6 millions de personnes (sourdes et malentendantes).
  • Le diabète, qui présente des risques de cécité, de maladies cardio-vasculaires, d'insuffisance rénale...
  • Les nombreuses maladies invalidantes qui se développent avec l'âge, comme l'arthrose ou la dégénérescence maculaire de la rétine liée à l'âge.

 

Définition du handicap

La perte d'autonomie et la dépendance sont une conséquence progressive du vieillissement. Néanmoins, pratiquer une activité physique régulière retardera les effets du vieillissement et garantira son indépendance plus longtemps.

Il faut être attentif aux comportements des personnes âgées et aux changements que l'on peut constater chez elles qui peuvent révéler l'arrivée d'une perte d'autonomie (douleurs articulaires, troubles de l'audition, changement des habitudes alimentaires, problèmes de mémoire, sautes d'humeur, dépression).

 

Pour savoir si une personne souffre d'une perte d'autonomie, il existe une grille élaborée par des professionnels appelée AGGIR qui questionne sur dix activités de la vie quotidienne afin de déterminer le degré de dépendance.

 

De cette grille et de l'évaluation de la personne, on peut classer les personnes selon les niveaux de perte d'autonomie en 6 groupes nommés GIR (Groupes Iso Ressources) :

  • GIR 1 : personnes âgées qui ont besoin d'une aide à domicile quotidienne
  • GIR 2 : personnes aux capacités mentales altérées mais qui conservent une autonomie de mouvement
  • GIR 3 : personnes qui ont toutes les capacités mentales mais qui ont besoin d'une aide pour les activités de la vie quotidienne
  • GIR 4 : personnes qui peuvent se déplacer mais aux besoins spécifiques (repas, lever, coucher)
  • GIR 5 : personnes qui n'ont besoin d'une aide que pour la toilette, le repas et le ménage
  • GIR 6 : toutes les personnes qui ont toute leur autonomie de mouvement et leurs capacités mentales

 

Aides financières : il existe une aide financière pour permettre l'accompagnement des personnes dépendantes appelée APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie).

Elle concerne les personnes dépendantes de plus de 60 ans afin de financer l'aide à domicile. Le montant accordé dépend du degré de dépendance de la personne déterminé par le GIR, du mode d'hébergement et des revenus.

 

Accessibilité

« Nous sommes tous déjà géolocalisés, parfois à notre insu, via nos téléphones mobiles. La question n'est donc pas de savoir si les dispositifs de géolocalisation sont éthiques ou non en tant que tels, mais bien de réfléchir à l'usage que l'on en fait. » Emmanuel Hirsch, directeur de l'Espace Ethique Ile-de-France.

 

Bracelet, médaillon ou téléphone, quelle que soit sa forme, un dispositif de géolocalisation doit permettre à une personne égarée d'appeler une aide et à ses proches de la localiser.

Si le port d'un tel dispositif est rassurant pour les proches, il est mois évident qu'il soit accepté par la personne qui le porte qui peut voir en l'appareil un « truc pour malade », un « bracelet carcéral » ou un « équipement canin ».

 

Les critères à prendre en compte pour choisir le système le plus adapté à l'utilisateur :

  • Souplesse du paramétrage des coordonnées et ergonomie d'utilisation
  • Performance du dispositif, qualité de la communication téléphonique avec la plateforme d'assistance ou le proche aidant, autonomie du dispositif
  • Choix de l'offre : appareil vendu ou prêté ? Services assurés ? Type d'abonnement et coût ?...

 

Selon les ressources des aides financières peuvent être sollicitées auprès de la caisse de retraite complémentaire de la personne aidée, de sa mutuelle et/ou de son assurance.

L'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) peut être également utilisée pour financer ce type de dispositif.

Vivre chez soi quel que soit son âge est le choix du plus grand nombre de français.

 

Le maintien à domicile est devenu une priorité :

  • 90% des personnes de plus de 60 ans souhaitent vivre à leur domicile et pour la plupart le plus longtemps possible,
  • 83% des Français pensent que le maintien à domicile des personnes âgées est une priorité,
  • 92 % des plus de 75 ans vivent à leur domicile,
  • 50% des personnes âgées de plus de 70 ans vivent seules.

 

Le maintien à domicile n’est envisageable que si le logement est adapté, sécurisé (les accidents domestiques sont à l’origine du décès de 9000 séniors chaque année).

 

Des travaux d’adaptation et de réaménagement sont parfois nécessaires pour garantir la sécurité et éviter les risques de chutes ou de blessures :

  • Salle de bain et cuisine à aménager,
  • Installation d’un monte-escalier pour les maisons à étage,
  • Utilisation de la domotique pour toutes les tâches qui le permettent,
  • Installation de chemins lumineux…

 

Le maintien à domicile s’appuie aussi sur des services à la personne, à la téléassistance ou aux soins infirmiers à domicile ou hospitalisation à domicile (HAD).

Enfin, les personnes âgées doivent pouvoir se déplacer en dehors de leur domicile pour conserver un lien avec la vie du quartier, les commerces et les amis. Il faudra associer des moyens de transport adaptés.

 

Rapport vivre chez soi

Selon la loi, le handicap se définit par « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ».

 

Les grandes familles de handicap sont :

  • Le handicap moteur... En France, plus de 8 millions sont touchés par une déficience motrice de la plus légère (rhumatisme, arthrose) à la plus lourde (hémiplégie, paraplégie ou tétraplégie).
  • Le handicap visuel. En France, un million et demi de personnes sont malvoyantes, 60 000 sont aveugles.
  • Le handicap auditif touche 6 millions de personnes (sourdes et malentendantes).
  • Le handicap psychique, plus difficile à définir. Il peut se traduire par des comportements déroutants pour les autres, éloignés des conduites convenues et habituelles.
  • La déficience intellectuelle.
  • Les maladies invalidantes.

 

La vieillesse : un handicap ?

 

Un handicap sur quatre est lié au vieillissement selon une étude de l'Insee, liés à des accidents ou à des affections chroniques. Les maladies sont une source croissante de handicaps plus ou moins sévères. Du fait du vieillissement de la population, les maladies chroniques sont une source croissante de handicaps plus ou moins sévères :

  • Insuffisances respirations, insuffisances cardiaques après un infarctus limitent les déplacements jusqu'à parfois confiner les personnes à leur domicile.
  • La polyarthrite rhumatoïde qui atteint 1% de la population peut entraîner un handicap moteur très sévère, gênant tous les gestes de la vie quotidienne. Le handicap auditif touche 6 millions de personnes (sourdes et malentendantes).
  • Le diabète, qui présente des risques de cécité, de maladies cardio-vasculaires, d'insuffisance rénale...
  • Les nombreuses maladies invalidantes qui se développent avec l'âge, comme l'arthrose ou la dégénérescence maculaire de la rétine liée à l'âge.

 

Définition du handicap

La perte d'autonomie et la dépendance sont une conséquence progressive du vieillissement. Néanmoins, pratiquer une activité physique régulière retardera les effets du vieillissement et garantira son indépendance plus longtemps.

Il faut être attentif aux comportements des personnes âgées et aux changements que l'on peut constater chez elles qui peuvent révéler l'arrivée d'une perte d'autonomie (douleurs articulaires, troubles de l'audition, changement des habitudes alimentaires, problèmes de mémoire, sautes d'humeur, dépression).

 

Pour savoir si une personne souffre d'une perte d'autonomie, il existe une grille élaborée par des professionnels appelée AGGIR qui questionne sur dix activités de la vie quotidienne afin de déterminer le degré de dépendance.

 

De cette grille et de l'évaluation de la personne, on peut classer les personnes selon les niveaux de perte d'autonomie en 6 groupes nommés GIR (Groupes Iso Ressources) :

  • GIR 1 : personnes âgées qui ont besoin d'une aide à domicile quotidienne
  • GIR 2 : personnes aux capacités mentales altérées mais qui conservent une autonomie de mouvement
  • GIR 3 : personnes qui ont toutes les capacités mentales mais qui ont besoin d'une aide pour les activités de la vie quotidienne
  • GIR 4 : personnes qui peuvent se déplacer mais aux besoins spécifiques (repas, lever, coucher)
  • GIR 5 : personnes qui n'ont besoin d'une aide que pour la toilette, le repas et le ménage
  • GIR 6 : toutes les personnes qui ont toute leur autonomie de mouvement et leurs capacités mentales

 

Aides financières : il existe une aide financière pour permettre l'accompagnement des personnes dépendantes appelée APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie).

Elle concerne les personnes dépendantes de plus de 60 ans afin de financer l'aide à domicile. Le montant accordé dépend du degré de dépendance de la personne déterminé par le GIR, du mode d'hébergement et des revenus.

 

Accessibilité